Interférant sur la gestion financière dans une copropriété, le tarif appliqué pour l'électricité devient un sujet délicat qu'il faut traiter. Êtes-vous dans le syndic d'un immeuble en copropriété ? Recherchez-vous des solutions pour optimiser le coût de l'électricité consommé par ce type de logement ? Vous devez savoir qu'il existe plusieurs sortes de tarifs appliqués pour l'électricité des copropriétés. Toutefois, elles disposent d'un avantage important grâce au bouclier tarifaire et aux diverses aides offertes par l'État.
Tout savoir sur le tarif de l'électricité en copropriété
Avec l'explosion du prix de l'énergie, les syndics de copropriété sont nombreux à rechercher des solutions pour minimiser leurs dépenses. Auparavant, les copropriétés se servaient du tarif réglementé pour profiter d'une stabilité financière concernant le coût de l'électricité. En effet, ce mode tarifaire a été créé par les autorités publiques pour assurer l'encadrement du prix de l'électricité. En appliquant le tarif réglementé, les copropriétés peuvent prévoir le budget pour payer les factures d'électricité sans subir la hausse des prix sur le marché. Le tarif de l'électricité en copropriété est donc fixe et sécurisé avec le tarif bleu.
En 2023, ce tarif de l'électricité propose de nombreux choix aux copropriétaires. Pour les logements éligibles au tarif bleu copropriété, ils peuvent adopter un contrat avec des options de base et un prix fixé au kWh. Concernant l'autre option, le syndic est libre de choisir le contrat avec une option heure pleine ou heure creuse. Ces deux sortes de contrats permettent à un logement en copropriété d'adopter une option tarifaire appropriée à son budget.
La fin du tarif réglementé pour les copropriétés
Même si le tarif réglementé est la meilleure solution pour les copropriétés, l'État a mis en place de nouvelles mesures strictes régissant l'application de ce concept. Ces règles ont été créées pour venir en aide aux Français. C'est un moyen efficace pour échapper à la crise de l'énergie qui provoque une hausse du tarif électricité copropriété. En mettant en place le bouclier tarifaire de l'électricité destiné aux copropriétés, le Gouvernement arrive à limiter et à encadrer l'augmentation des prix.
En général, l'État a classé les copropriétés en fonction de leurs consommations pour appliquer le bouclier tarifaire. Si ce dernier est destiné aux ménages disposant d'une offre individuelle, il s'étend à présent vers les copropriétés. C'est à partir du 1er janvier 2023 que le Gouvernement a choisi l'extension de ce bouclier aux logements équipés d'un chauffage collectif électrique.
Les différentes modalités pour l'application du tarif bleu d'EDF auprès des copropriétés
Le tarif bleu préservé pour les copropriétés consommant une puissance de moins de 36 kVa
Le Gouvernement est strict au sujet de l'application du tarif réglementé des logements en copropriétés. Pour les petites copropriétés, ils peuvent profiter du tarif bleu d'EDF ou du tarif réglementé de vente de l'électricité. Nous parlons ici des logements qui dépensent une puissance de moins de 36 kVA. Le tarif électricité copropriété 2024 appliqué est ainsi défini par la CRE ou Commission de régulation de l'énergie. Par ailleurs, les copropriétés sont libres de choisir ou non cette offre d'EDF. Vous pouvez opter pour les services d'un courtier en énergie comme opera-energie.com.
Les grandes copropriétés sont-elles éligibles au TRV ?
Concernant les grandes copropriétés utilisant un compteur puissant de plus de 36 kVA, elles ne profitent plus du tarif réglementé d'EDF. Cette mesure a été prise en 2016 permettant aux syndics de ces copropriétés de mettre en concurrence les diverses offres d'électricité sur le marché.
Comment optimiser la facture d'électricité en 2024 pour les copropriétés ?
Depuis la crise de l'énergie, les syndics de copropriétés sont toujours en quête de solution pour minimiser leurs dépenses, surtout au niveau de la consommation d'électricité. Pour aider les copropriétaires, le Gouvernement a instauré quelques alternatives destinées à ce type de logement. Parmi les aides de l'État, nous pouvons citer : le bouclier tarifaire, la réduction de la CSPE et l'amortisseur électricité.
Le bouclier tarifaire
Dispositif élaboré par l'État, le bouclier tarifaire collectif a pour but de couvrir l'écart qui s'est formé entre les tarifs réglementés et les offres stabilisées. En d'autres termes, le bouclier aide les copropriétés durant la gestion de leurs dépenses en énergie. Grâce à cette mesure, ces logements bénéficient d'une prise en charge de 75 % sur le montant de leur facture d'électricité.
Au départ, le bouclier tarifaire est l'alternative prévue pour les ménages. Désormais, ce sont les petites copropriétés qui sont les bénéficiaires de ce dispositif. Comme son nom l'indique, le bouclier sert à bloquer une quelconque augmentation des prix kwh copropriété à 15 %.
La baisse de la CSPE
Taxe appliquée par l'État pour le développement du service public d'électricité, la CSPE a connu une baisse en 2023. Directement prélevée sur les factures des consommateurs, cette taxe fait partie des éléments provoquant une hausse du coût de l'électricité à payer. Avec une réduction de la CSPE de 0,5 €/MWh pour les grandes copropriétés et de 1 €/MWh pour les petites, ces types de classe énergétique profitent déjà de cet avantage sur leur facture.
L'amortisseur électricité
Solution destinée aux entreprises ne pouvant pas profiter du bouclier tarifaire, l'amortisseur électricité permet de faire face à l'augmentation des prix. Êtes-vous une PME ou une TPE utilisant un compteur électrique d'une puissance de plus de 36 kVA ? L'amortisseur électricité est le soutien approprié pour votre société.
Visant à réduire la facture d'électricité pour les petites entreprises, ce dispositif agit dans le cadre d'une forte hausse des prix. Il s'agit d'une aide octroyée aux collectivités et aux entreprises pour plafonner le prix de l'électricité. En utilisant l'amortisseur électricité, vous obtenez une réduction annuelle de la facture de votre entreprise. Toutefois, il existe des conditions d'éligibilités pour ces entités :
- pour les TPE, elles doivent avoir moins de 10 salariés et réaliser un chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d'euros ;
- pour les PME, il faut compter moins de 250 salariés et réaliser un chiffre d'affaires de moins de 50 millions d'euros.